Biografie /Text Sönke C. Weiss 

Eva-Maria Horstick ArtEve.de 
Kunst an den Grenzen: Mode, Krieg, Städte und die Töchter der Erde
Mode und Menschlichkeit, Krieg und Würde, dokumentierte Realität und poetische Verwandlung – Eva María Horstick vereint scheinbare Gegensätze in einer künstlerischen Praxis, die keine blinden Flecken kennt. Sie ist eine Grenzgängerin: zwischen Oberfläche und Tiefe, zwischen Bild und Erfahrung, zwischen Licht und Dunkelheit. Ihr Leben führte sie durch verschiedene Welten – vom Glanz der Mode bis an die Frontlinien des Balkankriegs, von urbanen Nächten bis zu seelischen Landschaften, die keine Kamera ganz erfassen kann. All das wird in ihrer Arbeit sichtbar – leise, intensiv und unverkennbar.
Krieg gesehen, nicht erdacht
Eva María Horstick spricht nicht aus der Distanz über den Krieg – sie hat ihn gesehen. Im Kosovo war sie nicht nur Zeugin, sondern Teil einer Realität, in der die Menschlichkeit auf dem Prüfstand stand. Inmitten zerstörter Städte und traumatisierter Menschen begann sie ihre erste dokumentarische Arbeit gegen Menschenhandel – Bilder, Interviews, Aufnahmen, die sich dem Vergessen verweigern. Sie dokumentierte, was nicht verschwinden darf: Gewalt, Ausbeutung und menschliche Würde.
Diese Erfahrungen sind keine Randnotiz – sie sind zentral für ihren künstlerischen Ansatz. Ihre Kunst fragt: Wie bewahren wir Würde in einem System, das sie entzieht? Wie sprechen wir über Schmerz, ohne ihn zu verraten? Ihre Antwort: Indem sie das Unsichtbare zeigt, zuhört, erzählt – mit Empathie, nicht mit Spektakel.
Mode als Code, nicht als Flucht
Eva María Horstick kennt die Modewelt. Sie hat in ihr gearbeitet, sie inszeniert, aber auch dekonstruiert. In ihren Projekten steht Mode nicht für Konsum oder reine Schönheit, sondern für eine Oberfläche, die von etwas Tieferem spricht. In Serien wie "Töchter der Erde" begegnen sich Models und Nicht-Models auf Augenhöhe. Es geht um Präsenz, Menschlichkeit und Sichtbarkeit von Diversität – nicht um Körpernormen oder ästhetische Standards.
"Töchter der Erde" bringt Frauen aus unterschiedlichen Lebensrealitäten zusammen – nicht um Unterschiede zu betonen, sondern um Verbindungen sichtbar zu machen. Es ist ein Gegennarrativ zum traditionellen Modeideal: Frauen, die Geschichten tragen – im Blick, in der Haltung, in den Narben. Jedes Bild wird zu einem stillen Akt der Würde.
Nächtliche Städte – wenn Orte ihr Gesicht verlieren
Ein weiteres zentrales Element in Horsticks Werk ist die Fotografie nächtlicher urbaner Landschaften. Keine verschwommenen Frauenbilder, wie manchmal fälschlich angenommen – sondern Städte, die ihr Gesicht verloren haben. Im Dunkeln verlieren sie Struktur, Orientierung, Definition. Klare Linien lösen sich auf, Lichtpunkte flackern, Fassaden verschwimmen. Was bleibt, ist Atmosphäre – ein Gefühl von Isolation, Unruhe oder Stille, das sich in den urbanen Raum einprägt.
Diese Werke sind weder rein dokumentarisch noch surreal – sie besetzen einen Zwischenraum, wie vieles in ihrem Schaffen. Auch hier werden sie zu "seelischen Landschaften" – nicht von Individuen, sondern kollektiven Zuständen. Die verschwindende Stadt steht für eine Welt, in der Identität sich auflöst und Bedeutung fragil wird.
Dokumentation, Dekonstruktion, Würde
Die Kontraste, die Eva María Horstick erforscht, sind nicht künstlich konstruiert – sie entspringen ihrem eigenen Leben. Der Kontrast zwischen Krieg und Mode ist kein ästhetisches Mittel, sondern biografische Realität. Zwischen dokumentarischer Arbeit gegen Ausbeutung und ästhetischen Erkundungen von Identität liegt kein Bruch, sondern eine verbindende Linie – ein ethischer Faden, der sich durch ihr gesamtes Werk zieht.
Über alle Projekte hinweg bleibt ein Thema zentral: Würde. Ob in der Darstellung von Frauen, der Dokumentation von Gewalt oder der visuellen Behandlung von Stadtlandschaften – Horstick sucht immer nach dem, was bleibt, wenn alles andere wegfällt. Ihre Kunst ist kein Ort des Spektakels, sondern der Reflexion, der Fragen, der Menschlichkeit.
Kunst als Haltung, nicht als Dekoration
In einer Zeit, in der Kunst oft auf Likes, Trends oder Marktwert reduziert wird, steht Eva María Horstick für eine andere Haltung: Kunst als Position. Ihre Arbeit fordert aufmerksames Sehen, Innehalten, Empathie. Sie stellt Fragen, wo andere Antworten geben. Sie enthüllt, wo andere ablenken. Ihre Bilder sind unbequem und tief einladend – weil sie nicht diktieren, sondern Raum eröffnen.
🇫🇷
Français : Eva María Horstick – L'art aux frontières : mode, guerre, villes et les filles de la Terre
Mode et humanité, guerre et dignité, réalité documentée et transformation poétique – Eva María Horstick unit des contraires apparents dans une pratique artistique qui ne détourne le regard de rien. Elle est une passeuse de frontières : entre surface et profondeur, entre image et expérience, entre lumière et obscurité. Sa vie l'a menée à travers des mondes différents – des lumières de la mode aux lignes de front de la guerre des Balkans, des nuits urbaines aux paysages émotionnels qu'aucune caméra ne peut entièrement saisir. Tout cela devient visible dans son œuvre – silencieuse, intense et inimitable.
La guerre, vue et non imaginée
Eva María Horstick ne parle pas de la guerre à distance – elle l'a vécue. Au Kosovo, elle n'était pas seulement témoin, mais actrice d'une réalité où l'humanité était mise à l'épreuve. Au milieu de villes détruites et de populations traumatisées, elle entame son premier travail documentaire contre la traite humaine – images, témoignages, enregistrements qui refusent d'être oubliés. Elle a documenté ce qui ne doit pas disparaître : la violence, l'exploitation, la dignité humaine.
Ces expériences ne sont pas un détail – elles sont le cœur de son approche artistique. Son art pose la question : comment préserver la dignité humaine dans un système qui la nie ? Comment parler de la douleur sans la trahir ? Sa réponse : en montrant l'invisible, en écoutant, en racontant – avec empathie, pas avec spectacle.
La mode comme langage, pas comme fuite
Eva María Horstick connaît le monde de la mode. Elle y a travaillé, l'a mise en scène, mais aussi déconstruite. Dans ses projets, la mode ne représente pas la consommation ou la beauté pour elle-même, mais une surface qui dit quelque chose de plus profond. Dans des séries comme Filles de la Terre, mannequins et non-mannequins se rencontrent d'égal à égal. Il s'agit de présence, d'humanité, de rendre la diversité visible – et non de normes corporelles ou de standards esthétiques.
Filles de la Terre rassemble des femmes issues de réalités différentes – non pour souligner leurs différences, mais pour révéler leurs liens. C'est un contre-récit à l'idéal traditionnel de la mode : des femmes qui portent des histoires – dans leur regard, dans leur posture, dans leurs cicatrices. Chaque image devient un acte silencieux de dignité.
Villes nocturnes – quand les lieux perdent leur visage
Un autre élément central du travail d'Horstick est sa photographie des paysages urbains nocturnes. Pas des images floues de femmes, comme on le croit parfois à tort – mais des villes qui ont perdu leur visage. Dans l'obscurité, elles perdent leur structure, leur orientation, leur définition. Les lignes s'effacent, les lumières vacillent, les façades se brouillent. Ce qui reste, c'est une atmosphère – un sentiment d'isolement, d'agitation ou de silence inscrit dans l'espace urbain.
Ces œuvres ne sont ni purement documentaires ni entièrement surréalistes – elles occupent un espace entre les deux, comme beaucoup de son travail. Là aussi, elles deviennent des "paysages de l'âme" – non pas individuels, mais collectifs. La ville qui disparaît devient le symbole d'un monde où l'identité se dissout et le sens devient fragile.
Documentation, déconstruction, dignité
Les contrastes qu'Horstick explore ne sont pas artificiellement construits – ils viennent de sa propre vie. Le contraste entre guerre et mode n'est pas un effet esthétique, mais une vérité biographique. Entre le travail documentaire contre l'exploitation et les explorations esthétiques de l'identité, il n'y a pas de rupture – mais une ligne continue, un fil éthique qui traverse toute sa pratique.
Un thème reste central dans tous ses projets : la dignité. Qu'il s'agisse de la représentation des femmes, de la documentation de la violence ou du traitement visuel des paysages urbains – Horstick cherche ce qui reste quand tout le reste disparaît. Son art n'est pas un lieu de spectacle, mais de réflexion, de questionnement, d'humanité.
L'art comme position, pas comme décoration
À une époque où l'art est souvent réduit aux likes, aux tendances ou à la valeur marchande, Eva María Horstick incarne une autre posture : l'art comme position. Son œuvre demande à être regardée attentivement, demande de s'arrêter, de ressentir. Elle pose des questions là où d'autres donnent des réponses. Elle dévoile là où d'autres détournent. Ses images sont dérangeantes et profondément accueillantes – car elles n'imposent rien, mais ouvrent des espaces.



Wichtige Einzelausstellungen

  • 2003 Galerie am Arkona Platz, Berlin – "2490" Gendermainstreaming
  • 2005 Galerie Zimmermann und Heitmann, Dortmund – "Photo meets Manga"
  • 2006 Dortmunder Kunstverein – Installation mit 11 Puppen
  • 2008 Deutsches Haus, New York City – "Photo meets Manga"
  • 2010 Museum für Kunst und Kulturgeschichte, Dortmund – "Cancer Positiv"
  • 2011 Museum für Kunst und Kulturgeschichte, Dortmund – "Unretuschiert – Familien im Revier"
  • 2014 Galerie Art Engert, Eschweiler – "Null Uhr Nachtaktiv"
  • 2015 Art Beat Gallery, Brüssel – "Eva Horstick-Schmitt"
  • 2018 Deutsche Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, Tokyo – "Photography meets Manga"

Wichtige Gruppenausstellungen & Engagement

  • 2005–2016 Wanderausstellung von Terre des Femmes in über 85 Städten (gegen Menschenhandel und häusliche Gewalt)
  • 2006 Frauenmuseum Bonn – "Sexhandel Mythen und Gewalt"
  • 2009 & 2019 Berlinische Galerie – Benefiz-Kunstauktionen mit Terre des Femmes
  • 2020 Lehr/Kuelbs Project, New York City – "Outsides"
  • 2021 Leo Kuelbs Collection, New York City/Berlin – "Light Year 70: Spatial Empathy"
  • 2022 Kulturbunker Ehrenfeld, Köln – "Verschwörung"
  • 2022 Museum U, Dortmund – "Klare Kante"
  • 2024 Frauenmuseum Bonn – "Frauenbewegungen"
  • 2024 Jerusalem, Israel – "Dove of Peace 2024"

Presse & Medien

Eva María Horstick wurde mehrfach in Kunst- und Kulturmagazinen vorgestellt. Besonders hervorgehoben sind ihre Auftritte bei WestArt TV sowie Artikel im Stylus Magazin über ihre gesellschaftskritische Auseinandersetzung mit Fast Fashion und KI-generierten Porträts.



Aquarius artists: Jeff Koons, Gerhard Richter, Jackson Pollock, Norman Rockwell ( 3.2 like me ),Gertrude Stein ( 3.2.) , Max Beckmann, Joan Mitchell, Manet, Nick Cave, Mark Owen, Anita Baker, Alice Cooper, Bob Marley, Axl Rose, Louis Comfort Tiffany, Natalie Cole, Peter Gabriel, Sigmar Polke, Ed Sheeran, Etta James, Vicky Baum 1888 Autorin, (Menschen im Hotel), Vivian Dorothy Maier, Sigmar Polke, Robie Williams , Ruth Asawa, Franz Marc 8.2.1880 . Sein Werk "Die Füchse" wurde versteigert für 43 Millionen Pfund inkl. Aufgeld. 

Studium Universität FH /University of Applied Sciences and Arts Dortmund 

Ausstellungsliste u.a. unter Wikipedia Eva-Maria Horstick 


Eva-Maria Horstick  ist Mitglied im BBK _ bei Bildkunst _ RC ECO Planet D1900 Rotary  

All Photos co. Eva-Maria Horstick /ArtEve _Art@live.de

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